Caras Galadhon était la capitale de la Lothlórien, au cœur du royaume sylvain dirigé par Celeborn et Galadriel. Elle se trouvait sur le Naith, lambeau de terrain situé entre l'Anduin et le Celebrant). On ne sait si sa construction est antérieure à l'arrivée d'Amdír à la tête du royaume, au Second Âge. La cité, dressée sur une colline entourée d'une palissade, avait une forme circulaire, et en son centre, sur le plus grand et le plus beaux des arbres, se dressait la résidence de Celeborn et Galadriel, Seigneur et Dame de Lothlórien. Au nord de la cité,se trouvait la colline de Cerin Amroth, demeure du Roi Amroth qui avait péri noyé dans la Baie de Belfalas. C'est là qu'Aragorn et Arwen se promirent l'un à l'autre. Peu d'étrangers avaient eu le privilège de pouvoir contempler la merveilleuse cité, au point que certains hommes considéraient Galadriel comme une sorcière. Pourtant, lorsqu'en 3019 3A, la Communauté de l'Anneau, échappée de la Moria et poursuivie, chercha refuge en Lórien, ses membres furent accueillis et conduits par Haldir à Caras Galadhon, qui s'étendait devant eux sur un colline surmontée d'une palissade. L'habitat y était assez typique : les Galadhrim, peuple sylvain, pour une grande majorité, de la région, construisaient des plates-formes (ou telain) dans les arbres, principalement des mellyrn (mallorn au singulier). Après la Guerre de l'Anneau, la citée fut désertée : il ne restait plus que quelques-uns des Galadhrim pour entretenir la splendeur d'antan de la citée : en effet, Galadriel s'en était allée en Valinor avec une grande partie de son peuple, alors que Celeborn alla trouver refuge à Imladris, avant (vraisemblablement) de faire lui aussi voile vers l'Ouest.

La colline de Cerin Amroth abritait la demeure du roi Amroth, qui vivait dans les arbres qui couronnaient son sommet. Après la disparition d'Amroth en mer, vers 1980 3A, plus personne n'y vécut, mais les petites fleurs d'Elanor et de Niphredil y poussaient encore lorsque, un millénaire plus tard, Aragorn et Arwen s'y promirent l'un à l'autre. C'est là encore que cette dernière vint mourir, en l'an 120 du Quatrième Âge.